On June 24th, the European Parliament group of the Greens/EFA elected unanimously the Austrian MEP Ulrike Lunacek as their candidate for the presidency of the European Parliament. In her speech, Ulrike Lunacek underlined that her candidacy was motivated by the « by the shadowy back room dealings by national governments on the top posts in the EU institutions » and was as such an alternative to the ‘grand coalition’ of the EPP and S&D groups.

Read moreLe 24 juin 2014, le groupe des Verts/ALE du Parlement européen a élu à l’unanimité Ulrike Lunacek comme la candidate du groupe à la présidence du Parlement européen. Dans son discours de remerciement, Ulrike Lunacek a indiqué que sa candidature était une alternative à la Grande coalition (PPE-S&D) et par sa volonté de lutter contre les tractations que les gouvernements mènent en coulisses pour les principaux postes des institutions de l’UE. L’eurodéputée autrichienne a ainsi souligné que Les Parlementaires européens ne devraient pas tolérer la moindre ingérence dans les processus démocratiques du Parlement européen. »

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Les Parlementaires européens ne deraient pas tolérer la moindre ingérence dans les processus démocratiques du Parlement européen.

Pierre Fauchon, Sénateur honoraire et Membre du comité scientifique de la Fondation, publie une tribune intitulée « Un nouvel espoir pour l’Europe ». Il constate que « les partisans de l’Union restent largement majoritaires au Parlement et que, pour la première fois de l’histoire, un chef de l’Exécutif européen a été désigné (in)directement par l’ensemble des citoyens européens ». Pierre Fauchon estime que la nomination probable à venir de Jean-Claude Juncker « restera le fait majeur de cette élection, parce qu’il s’agit d’un pas en avant, peut-être décisif, pour la construction européenne ».

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Whilst at the height of the euro crisis some forecast the disappearance of the single European currency, and even quite simply the collapse of Europe, what do things look like now just as the end of the crisis now seems to be turning into a reality? Europeans are particularly concerned about the future. A great majority of them believe that the lives of the young generation will be more difficult than theirs has been. Europe must therefore prepare to rise to the major challenges of tomorrow. How? – by promoting all of its existing assets and especially by improving its weak points. Several things might influence the way Europeans see the future positively: improvements in the economic situation first and foremost, also changes that are due to be made to the European institutions in the follow-up to the last election.

Read moreAu lendemain des élections du Parlement européen des 22-25 mai 2014, quel avenir pour les Européens ? Quelles perspectives pour l’Union européenne ? Alors qu’au plus fort de la crise de l’euro, certains prédisaient la disparition de la monnaie unique européenne, voire même la désintégration pure et simple de l’Europe, qu’en est-il, à un moment où la sortie de crise semble se confirmer ? Les Européens se montrent particulièrement préoccupés pour l’avenir. Une très large majorité d’entre eux sont ainsi convaincus que la vie de la jeune génération sera plus difficile que la leur. L’Europe doit donc se préparer pour faire face aux principaux défis de demain. Comment ? En mettant en avant les atouts existants, et surtout en améliorant les points faibles. Plusieurs éléments pourraient avoir une influence positive sur la manière dont les Européens envisagent l’avenir : l’amélioration de la situation économique, d’abord. Mais également les changements qui devraient intervenir dans les institutions européennes à la suite du dernier scrutin.

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How can the way the European institutions function be improved rapidly? This is the question that the Chairman of the Robert Schuman Foundation, Jean-Dominique Giuliani tries to answer. This paper is based on the belief that European integration is as relevant as ever but that the way it functions has to be revised; therefore it has to be more specific: without changing the treaties, how can the way the common institutions are run be improved, rapidly and in a way that will fulfil most expectations which are multiple and diverse that are now being expressed by the public about « Brussels » – the name which has now become pejorative, easy to wield and unclear? It only requires the personal commitment of the future President of the Commission, of the new Parliament as far as it is concerned and of the Member States in terms of the Council. The European Council on 26th and 27th June 2914 in its quest for renewed impetus might, in line with its vocation, be the trigger and lead to new perspectives.

Read analysis here57 ans après le traité de Rome, alors que l’Europe a connu sa première grande crise économique et financière et à l’issue d’élections européennes qui ont officialisé un doute envers la construction communautaire, le débat est ouvert sur le rôle et le fonctionnement des institutions européennes. 2014 est l’année du renouvellement du Parlement, de la Commission, des responsables chargés d’animer le Conseil européen et la diplomatie européenne. Un consensus s’est établi sur la nécessité de les adapter à un nouveau contexte international. L’Union ne peut rester sans réponse aux attentes croissantes à son endroit, sous peine de voir remis en cause le sens même de son existence.

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The main German eurosceptic party, Alternative für Deutschland – AfD (Alternative for Germany), founded in 2013, not affiliated to any European political party or group until now and that obtained nearly 7% of the votes on the European elections decided to join the European Conservatives and reformists in the European Parliament. This group, the third political force of the European Parliament is mainly composed of the British delegation of the Conservative Party, the Prime minister David Cameron’s party. The group has now 63 MEPs in the European Parliament and is the third political force behind the European People’s Party and the Socialists & Democrats.

Read the press release (in German)Le principal parti eurosceptique allemand, Alternative für Deutschland – AfD (Alternative pour l’Allemagne), créé en 2013, non affilié jusqu’à présent à un parti ou à un groupe européen et qui a obtenu près de 7% des voix lors des élections européennes a décidé de rejoindre le groupe des Conservateurs et des réformateurs européens, dont la majeure partie des députés sont issus du parti du Premier ministre britannique David Cameron, les Conservateurs. Le groupe compte désormais 63 députés au Parlement européen et se place en 3e position après le Parti populaire européen et les Socialistes & Démocrates.

Communiqué (en allemand)

The designation of the president of the European Commission requires a joint agreement on the part of the European Parliament and the European Council, which rests neither on the « Westphalia model » (whereby governments alone make the decision) nor on the « Westminster model » (whereby the president belongs to the party ranking first at the European elections). An analysis of the appointments made since 1979 allows us to identify the four main criteria likely to prevail during the negotiations currently getting under way.

Read the analysis hereLa désignation du président de la Commission suppose un accord conjoint du Parlement et du Conseil européens et ne repose ni sur un « modèle Westphalien » (les Etats décideraient seuls) ni sur un « modèle Westminster » (le Président devrait être un député européen). L’analyse des nominations intervenues depuis 1979 permet de faire apparaître les 4 principaux critères qui devraient prévaloir dans les négociations qui s’ouvrent.

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The European United Left/Nordic Green Left (GUE/NGL) met on Wednesday 11th June in view of the first plenary session of the European Parliament in July. Gabi Zimmer, the Group’s Chair welcomed the sharp rise in seats won by the group after the European Elections rising from 35 to 52 seats in the new legislature. Amongst its new members the GUE/NGL includes Podemos (Spain), L’Altra Europa con Tsipras (Italy), the animal rights defence parties from the Netherlands and Germany, Bildu (coalition Los Pueblos Deciden, Spain) and Luke ‘Ming’ Flanagan, an independent MEP from Ireland. According to the Chair, thanks to this increase the GUE/NGL will be able to influence debate in the next mandate and work more effectively for the poor, the excluded, unemployed and young people. Amongst the group’s priorities is the fight to counter austerity, poverty and unemployment, the rejection of the negotiations under the Transatlantic Trade and Investment Partnership and the transition towards a sustainable economy.

Read the Group’s press releaseLe groupe de la Gauche unitaire européenne / Gauche verte nordique (GUE/NGL) s’est réuni mercredi 11 juin en prévision de la première session plénière du nouveau Parlement européen qui aura lieu en juillet. Gabi Zimmer, la présidente du groupe, a salué l’augmentation importante qu’a connue le groupe à l’issue des élections européennes puisqu’il passe de 35 à 52 sièges dans la nouvelle législature du Parlement européen. Parmi ses nouveaux membres, la GUE/NGL compte Podemos (Espagne), L’Altra Europa con Tsipras (Italie), les partis défenseurs des droits des animaux des Pays-Bas et de l’Allemagne, Bildu (coalition Los Pueblos Deciden, Espagne), et Luke ‘Ming’ Flanagan, député indépendant d’Irlande. Selon sa présidente, avec grâce à une telle augmentation, la GUE/NGL pourra peser significativement sur les débats de la prochaine mandature et oeuvrer plus efficacement en faveur des pauvres, des exclus, des chômeurs et des jeunes. Parmi les priorités du groupe, la lutte contre l’austérité, la pauvreté et le chômage, le rejet des négociations sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) et la transition vers une économie durable.

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The European People’s Party (EPP) which forms the centre-right, majority in the European Parliament met on 4th June to elect the group’s new chairman and to prepare the first plenary session of the 2014-2019 mandate. It elected 190 votes out of 192 German MP Manfred Weber as its chairman. He will be taking over from French MEP Joseph Daul in this capacity. From 2009-2014 Manfred Weber was the Deputy Chair of the EPP group in the European Parliament. In his speech Mr Weber defined the priorities of the European Parliament’s action in the next term in office, i.e. the establishment of good conditions for growth and employment, particularly for young people as well as continued efforts Europe-wide to stabilise the financial markets.

Réuni mercredi 4 juin pour élire un nouveau président de groupe et se préparer à la première session plénière de la mandature 2014-2019 du Parlement européen, le Parti populaire européen (PPE), le parti de centre-droit, majoritaire au Parlement européen, a élu à 190 voix sur 192 le député allemand Manfred Weber comme son président. Il succède à ce poste à Joseph Daul, député européen français lors de la dernière mandature du Parlement européen. Manfred Weber était, de 2009 à 2014, le vice-président du groupe PPE au Parlement européen. Dans son discours de remerciement, Manfred Weber a cerné les priorités de l’action du Parlement européen lors de la prochaine mandature, à savoir la mise en place des bonnes conditions pour la croissance et la création d’emploi, particulièrement pour les jeunes ainsi que la poursuite des efforts au niveau européen pour stabiliser les marchés financiers.

Accéder à l’annonce de l’investiture Manfred Weber comme président de groupe

The Luxembourg electoral committee published the final results of the European elections that took place in Luxembourg on 25th May 2014. At the top the Christian Social Party (affiliated to the EPP) won 37.65% of the vote which enabled its lead candidate, Justice Commissioner Viviane Reding to be re-elected, likewise two others who stood with her. The second political party in this election is the Democratic Party (affiliated to the ALDE) and its lead candidate Charles Goerens, who won one seat in the European Parliament. Green candidate Claude Turmes and Socialist Mady Delvaux-Stehres followed suite and each won a seat in the next European Parliament.

Look at the detailed resultsLa Commission électorale luxembourgeoise a publié les résultats définitifs des élections européennes qui se sont tenues au Luxembourg le 25 mai 2014. En tête dans les résultats, le Parti Chrétien-Social (affilié au PPE) qui a obtenu 37,65% des voix, ce qui a permis à sa tête de liste, la Commissaire à la Justice Viviane Reding, de se faire réélire ainsi que deux autres de ses colistiers. La deuxième force politique de ce scrutin est le Parti démocratique (affilié à l’ALDE) et sa tête de liste Charles Goerens, qui obtient un siège au Parlement européen. Le Vert Claude Turmes et la socialiste Mady Delvaux-Stehres suivent et obtiennent chacun un siège dans la prochaine mandature du Parlement européen.

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L’édition romande du quotidien gratuit 20 minutes a publié le 28 mai une analyse des conséquences du scrutin européen qui s’est tenu le 25 mai et qui a mené à une percée des partis populistes, notamment en France. Le journal appuie son analyse sur des commentaires du président de la Fondation Robert Schuman, Jean-Dominique Giuliani, qui souligne que « la montée des populismes en Europe s’est accélérée avec la crise économique ». Selon lui, « le défi eurosceptique est lancé à la fois aux Etats membres et aux institutions européennes. Les premiers exigent un langage de vérité des gouvernements concernant les réformes nécessaires qui soient assumées, même au prix de la perte du pouvoir. Les secondes ont besoin d’une feuille de route qui fixe des priorités, avec un calendrier, par exemple de rapprochement fiscal et pourquoi pas social. »

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