Pourquoi voter ?
Les élections européennes de 2014 offrent aux citoyens européens l’occasion de désigner directement, au suffrage universel direct, les représentants qui agiront en leur nom pendant 5 ans, au Parlement européen.
Ainsi, les électeurs européens peuvent influencer la composition politique du Parlement européen, appelé à intervenir, dans le cadre de la procédure législative, sur les principales orientations et décisions de l’Union européenne. Par ailleurs, le fait que les partis politiques représentés au Parlement européen désigneront une tête de liste qui pourrait devenir Président(e) de la Commission en cas de victoire aux élections européennes, devrait constituer un enjeu politique important pour ce scrutin ».
Le Parlement est la seule institution à être élue au suffrage universel direct.
Le Parlement est l’institution qui représente les citoyens.
Les citoyens peuvent, à cette occasion, prendre la parole et s’exprimer.
Chaque parti politique national présentant ses propres candidats, il appartient à chaque électeur de choisir les représentants qui incarnent ses préférences idéologiques et partisanes.
Ainsi, les électeurs européens peuvent influencer la composition politique du Parlement européen, appelé à intervenir, dans le cadre de la procédure législative, sur les principales orientations et décisions de l’Union européenne.
Les élections au Parlement européen constituent un moment déterminant pour les citoyens européens qui souhaitent jouer un rôle dans le fonctionnement de l’Union européenne et qui sont alors confrontés à un triple choix :
– un choix civique car les pouvoirs croissants du Parlement européen lui permettront de peser directement sur les décisions de l’Union européenne ;
– un choix partisan car il permet de désigner des élus qui s’expriment de plus en plus sur la base de critères idéologiques ;
– et un choix d’influence nationale.
Un choix civique
Au fil des traités, les parlementaires européens ont acquis des pouvoirs législatifs, budgétaires et de contrôle importants.
A ses débuts, le Parlement européen a été dominé par une logique d’affirmation institutionnelle à l’égard de la Commission européenne et du Conseil de l’Union européenne.
Un choix partisan
Avec l’augmentation de ses pouvoirs, cette logique tend à s’estomper au profit de clivages partisans de plus en plus marqués.
Les clivages portent non seulement sur la poursuite de l’approfondissement de la construction européenne, qui a ses partisans et ses adversaires, mais aussi sur des décisions politiques concrètes, soulignant alors des divergences d’appréciation entre les divers partis.
Ces clivages politiques apparaissent non seulement lors du vote des directives et des règlements, sur les questions économiques ou relatives à « l’espace de liberté, de sécurité et de justice » par exemple, mais aussi dans les programmes politiques des partis politiques européens.
Un choix d’influence nationale
Alors que plusieurs études depuis 2004 ont montré la faiblesse de la représentation française au Parlement européen, les élections européennes fournissent l’occasion de choisir des élus permettant de renforcer l’influence française au niveau communautaire.
Si le Parlement européen est désormais marqué par des logiques partisanes, les sensibilités nationales des eurodéputés s’y expriment également sur de nombreuses questions.
Renforcer cette logique d’influence nationale suppose notamment de privilégier les partis politiques fortement représentés au Parlement européen (le parti populaire européen (PPE), le parti socialiste européen (PSE) et, dans une moindre mesure, le parti européen des libéraux démocrates (ELDR) et le parti vert européen) et d’élire des représentants disposant des meilleurs profils pour remplir la fonction qui leur est confiée par le biais du vote.
Mais il appartiendra naturellement aux électeurs de déterminer, s’ils souhaitent ou non faire des choix conformes à cette logique d’influence nationale, qui suppose de privilégier des partis politiques fortement représentés au Parlement européen.
Pour en savoir plus sur la répartition des élus dans les groupes politiques en 2009-2013, cliquez ici.