Le 29 avril 2014, le président de la Fondation Robert Schuman Jean-Dominique Giuliani présentera à la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne une analyse des forces politiques en présence à un mois du scrutin européen. Une synthèse des études d’opinion (J-30) sera également présentée. La discussion qui suivra tentera d’apporter des éléments de réponse aux questions suivantes : Quelles sont les tendances majeures de la campagne au sein des 28 ? ; 25 mai, « Une grande coalition » sur le modèle allemand ? ; Un scrutin marqué par « une » extrême droite européenne ? ; Quel sera l’impact des eurosceptiques sur le futur PE ? Inscription dans la limite des places disponibles à : bruxelles@robert-schuman.eu

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A l’approche des élections européennes, le président de la Fondation Robert Schuman, Jean-Dominique Giuliani, a publié un éditorial dans le numéro d’avril de la Revue du Trombinoscope. Intitulé « L’Europe aux citoyens », cet éditorial dénonce l’indifférence ou la déception ambiante des citoyens européens vis-à-vis des institutions européennes et de l’action du Parlement européen. Une attitude incompréhensible pour Jean-Dominique Giuliani, qui met en avant que l’Europe est « partout copiée, enviée pour son niveau de vie et son État de droit, ses solidarités sociales et sa prospérité » et qu’elle est « le continent où l’on veut vivre ! » Jean-Dominique Giuliani invite donc les citoyens européens à s’impliquer davantage dans « le projet le plus intelligent que la France a inventé depuis longtemps. » Ainsi, selon lui, « la meilleure réponse est donc de participer au scrutin du 25 mai et de voter, car il ne doit y avoir aucun doute, l’Europe appartient d’abord à ses citoyens.
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Le 24 avril, le Parti socialiste (PS) a présenté, au cours d’une conférence de presse, son argumentaire pour les élections européennes de mai 2014. Intitulé « 74 questions et réponses pour réorienter l’Europe », cet argumentaire vise à « réorienter l’Europe » pour une « nouvelle croissance ». En ce sens, l’argumentaire du PS tire un bilan de la construction européenne et fait quelques propositions, principalement économiques, mais également dans la lutte contre le dumping social ou sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), négocié actuellement entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Le document du PS se penche surtout sur la question de l’Euro et contre l’argumentaire du Front national en mettant en garde contre l’impact d’une sortie de l’euro et d’une « disparition » de la monnaie unique européenne sur le coût de la vie en France.
Les 74 questions et réponses du Parti socialiste

Alors que la campagne municipale 2014 s’est soldée par un succès important de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), le parti de droite a lancé le 24 avril sa campagne pour les élections européennes, espérant prolonger jusqu’au 25 mai le succès qu’il a connu en mars. Pour Jean-François Copé, président du parti, « l’UMP est à l’offensive » et le « premier parti de France » depuis les élections municipales de mars. Au cours de la conférence de presse organisée pour le lancement de la campagne, Jean-François Copé a déclaré que son parti voulait « une construction originale de l’Europe » et défendu le projet d’une Europe « à géométrie variable » permettant « aux pays qui veulent avancer plus vite et plus loin ensemble de pouvoir le faire ». Il a également réaffirmé l’opposition du parti à tout nouvel élargissement.
Voir la vidéo de la conférence de presse

La campagne du United Kingdom Independence Party (UKIP) britannique pour les élections européennes soulève la controverse outre-manche, les autres partis accusant le UKIP d’avoir monté une campagne « raciste » et mensongère. Le dirigeant du UKIP Nigel Farage a défendu la campagne de son parti en disant qu’elle était « l’expression d’une réflexion percutante de la réalité » de la vie des britanniques. Les sondages récents réalisés au Royaume-Uni donnent le UKIP au coude à coude avec les Conservateurs, juste derrière les Travaillistes qui occupent la première place.

Vers l’article d’Euractiv sur le sujet
Vers les sondages récents réalisés au Royaume-Uni

L’un des plus grands partis slovaques, l’Union démocrate chrétienne (Slovenská demokratická a kresťanská únia – Demokratická strana SDKU-DS, accéder au programme) a publié son programme pour les élections européennes. Affilié au Parti populaire européen (PPE), le parti de centre-droit du Parlement européen, le SDKU-DS structure son programme autour des axes économiques : le soutien aux entreprises, les créations d’emplois, la stabilité de l’euro, ainsi que l’achèvement du marché unique. D’autres partis slovaques ont également présenté leurs programmes, le parti des gens ordinaires et personnalités indépendantes (Obyčajní Ľudia a nezávislé osobnosti , OĽaNO, accéder au programme ), le parti communiste slovaque (Komunistická strana Slovenska, KSS, accéder au programme  ),  le parti national slovaque (Slovenská národná strana, SNS, accéder au programme) et le parti démocrate européen (Európska demokratická strana, EDS, accéder au programme).

Accéder à la liste des candidats

Alors que dans tous les Etats de l’Union européenne, les partis sont en train de finir la composition de leurs listes, le ministère de l’intérieur espagnol a publié sur son site le détail des listes qui se présenteront en Espagne pour les élections européennes. Outre le parti du Premier ministre, le Parti populaire, crédité de 31,5% des voix pour le 25 mai, et le Parti socialiste ouvrier espagnol (24,7% des voix d’après les sondages), ce sont 40 listes différentes qui se présenteront lors du scrutin européen. Si l’on trouve parmi celles-ci des listes eurosceptiques, beaucoup sont pro-européennes, prônent l’approfondissement de l’intégration européenne et la préservation des droits fondamentaux des citoyens européens. Accéder aux listes

Le tout jeune parti « Nouvelle Donne » a dévoilé le 23 avril ses listes pour les élections européennes, avec pour ambition de « montrer qu’il y a des solutions crédibles » à gauche.
Ce parti fondé en novembre 2013 par l’économiste Pierre Larrouturou , Bruno Gaccio et Patrick Pelloux, présente sept listes dans toutes les circonscriptions régionales excepté l’outremer. Pour sa première élection, le parti, qui revendique plus de 7.500 adhérents, a choisi les européennes, « les élections les plus importantes », selon Bruno Gaccio avec un programme décliné en cinq priorités pour une Europe plus démocratique, plus sociale et plus écologique. Contre l' »Europe qui se fait dans le dos des citoyens », Nouvelle Donne propose des référendums organisés à l’échelle européenne pour l’adoption de chaque traité. Les têtes de listes, qui ont dû passer un entretien de 15 minutes devant une commission électorale désignée par tirage au sort parmi les adhérents, sont pour la plupart issus de la société civile et se présentent pour la première fois. Il s’agit de : Pierre Larrouturou (Ile-de-France), Joseph Boussion (Sud-Ouest), Isabelle Maurer (Grand Est), célèbre pour interpellé Jean-François Copé à télévision en octobre dernier, Emmanuel Poilane (Grand Ouest), Arthur Devriendt (Nord-Ouest), Laurence Danieau (Centre) et Jean-Baptiste Coutelis (Sud-Est).
Les propositions de Nouvelle Donne

Le Parti de la Coalition hongroise (slovaque : Strana maďarskej koalície; hongrois : Magyar Koalíció Pártja – SMK) a publié le 23 avril 2014 son programme pour les élections européennes. Affilié au Parti populaire européen (PPE), le parti de centre-droit du Parlement européen, le SMK a structuré son programme autour de cinq grands axes: la protection des droits fondamentaux des citoyens européens, la réforme des procédures et des institutions de l’Union européenne, la protection des minorités, la croissance économique et la création d’emploi et le développement économique du sud de la Slovaquie. Accéder au programme (en slovaque)

L’Union démocratique bretonne, parti régionaliste breton promouvant la mise en place d’un Etat fédéral français, a proposé, dans le cadre de sa campagne pour les élections européennes « La Bretagne pour une Europe sociale », de mettre en place une fédération franco-allemande. Cette liste veut relancer la construction européenne et lutte contre la montée des nationalismes qui sont responsables de la montée en puissance des partis d’extrême droite. La France et l’Allemagne ont ainsi la responsabilité de redonner un sens à l’Europe et à la construction européenne et c’est en ce sens que Christian Guyonvarc’h propose la mise en place d’une fédération franco-allemande. Regarder la proposition de Christian Guyonvarc’h pour une fédération franco-allemande