Un nouvel espoir pour l’Europe

Pierre Fauchon, Sénateur honoraire et Membre du comité scientifique de la Fondation, publie une tribune intitulée « Un nouvel espoir pour l’Europe ». Il constate que « les partisans de l’Union restent largement majoritaires au Parlement et que, pour la première fois de l’histoire, un chef de l’Exécutif européen a été désigné (in)directement par l’ensemble des citoyens européens ». Pierre Fauchon estime que la nomination probable à venir de Jean-Claude Juncker « restera le fait majeur de cette élection, parce qu’il s’agit d’un pas en avant, peut-être décisif, pour la construction européenne ».

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Après les élections, quelles perspectives pour l’Union européenne ?

Au lendemain des élections du Parlement européen des 22-25 mai 2014, quel avenir pour les Européens ? Quelles perspectives pour l’Union européenne ? Alors qu’au plus fort de la crise de l’euro, certains prédisaient la disparition de la monnaie unique européenne, voire même la désintégration pure et simple de l’Europe, qu’en est-il, à un moment où la sortie de crise semble se confirmer ? Les Européens se montrent particulièrement préoccupés pour l’avenir. Une très large majorité d’entre eux sont ainsi convaincus que la vie de la jeune génération sera plus difficile que la leur. L’Europe doit donc se préparer pour faire face aux principaux défis de demain. Comment ? En mettant en avant les atouts existants, et surtout en améliorant les points faibles. Plusieurs éléments pourraient avoir une influence positive sur la manière dont les Européens envisagent l’avenir : l’amélioration de la situation économique, d’abord. Mais également les changements qui devraient intervenir dans les institutions européennes à la suite du dernier scrutin.

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Que changer à Bruxelles ? Comment améliorer rapidement le fonctionnement des institutions européennes ?

57 ans après le traité de Rome, alors que l’Europe a connu sa première grande crise économique et financière et à l’issue d’élections européennes qui ont officialisé un doute envers la construction communautaire, le débat est ouvert sur le rôle et le fonctionnement des institutions européennes. 2014 est l’année du renouvellement du Parlement, de la Commission, des responsables chargés d’animer le Conseil européen et la diplomatie européenne. Un consensus s’est établi sur la nécessité de les adapter à un nouveau contexte international. L’Union ne peut rester sans réponse aux attentes croissantes à son endroit, sous peine de voir remis en cause le sens même de son existence.

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Qui présidera la Commission européenne? Une question à choix multiples

La désignation du président de la Commission suppose un accord conjoint du Parlement et du Conseil européens et ne repose ni sur un « modèle Westphalien » (les Etats décideraient seuls) ni sur un « modèle Westminster » (le Président devrait être un député européen). L’analyse des nominations intervenues depuis 1979 permet de faire apparaître les 4 principaux critères qui devraient prévaloir dans les négociations qui s’ouvrent.

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Le parti populaire européen possède une légère avance à une semaine des élections européennes

382 millions de citoyens issus des 28 Etats membres de l’Union européenne sont appelés aux urnes du 22 au 25 mai prochain pour renouveler les 751 membres du Parlement européen. A une semaine du scrutin, l’écart entre PPE et PSE reste serré mais le PPE est toujours placé en tête. Selon les dernières enquêtes d’opinion, le PPE obtiendrait entre 212 et 221 députés. Les Socialistes & démocrates (S&D) remporteraient entre 194 et 209 élus. L’ALDE resterait le troisième groupe de l’Assemblée de Strasbourg avec 62 ou 63 députés, devant la Gauche unitaire européenne (GUE/GVN), qui obtiendrait entre 45 et 52 élus. Les écologistes (Verts/ALE) auraient entre 38 sièges et 52 sièges, les Conservateurs et réformistes européens (CRE/ECR), 43 ou 44 députés, et Europe libertés démocratie (ELD/EFD), entre 33 et 39 élus. Restent la question des non-inscrits qui, dans leur forme actuelle, obtiendraient 38 élus. Les partis qui ne sont pas actuellement représentés au Parlement et qui pourraient y faire leur entrée selon les sondages sans que l’on sache où ils siégeront en obtiendraient 62. La droite devrait s’imposer dans 14 Etats membres : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Croatie, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne et Slovénie. La gauche arriverait en tête dans 10 pays : Bulgarie, Estonie, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Portugal, Roumanie, Slovaquie et Suède. Dans 4 Etats membres – Danemark, Grèce, République tchèque et Royaume-Uni, des partis populistes et eurosceptiques de droite ou de gauche pourraient arriver en tête, respectivement Parti du peuple danois (DF), Syriza, Ano 2011 et Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP). La participation risque d’être moindre que lors du dernier scrutin européen de 2009 (43,23%).

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Les élections européennes 2014 : un scrutin aux multiples enjeux

382 millions de citoyens issus des 28 Etats membres de l’Union européenne sont appelés aux urnes du 22 au 25 mai prochain pour renouveler le Parlement européen dont le siège est à Strasbourg, seule instance européenne à être désignée au suffrage universel direct. Les Pays-Bas et le Royaume-Uni voteront le 22 mai, l’Irlande le 23 mai ; la Lettonie, la Slovaquie et Malte le 24 mai. La République tchèque se rendra aux urnes les 23 et 24 mai ; l’Italie les 24 et 25 mai. Les 20 autres Etats membres désigneront leurs députés le 25 mai. Au total, 751 parlementaires seront élus pour 5 ans lors de ce scrutin alors que l’Assemblée de Strasbourg compte actuellement 766 membres. L’Allemagne est le pays qui compte le plus grand nombre de parlementaires (99) mais également auquel le traité de Lisbonne en fait perdre le plus (96, -3). La Roumanie, la Grèce, la Belgique, le Portugal, la République tchèque, la Hongrie, l’Autriche, la Bulgarie, l’Irlande, la Croatie et la Lituanie perdront chacun un député. Les autres Etats membres conservent le même nombre d’élus. Le nombre minium d’élus est de 6 députés (Malte, Chypre, Estonie, Luxembourg).

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