Selon une enquête Eurobaromètre du 29 avril 2014 commanditée par le Parlement européen , l’adhésion à l’Union européenne est un avantage dans un monde globalisé pour 70% des jeunes interrogés en vue de la Rencontre des jeunes européens 2014. L’enquête, menée auprès de jeunes européens de 16 à 30 ans de tous les États membres aborde successivement les cinq thèmes principaux de l’événement European Youth Event 2014 qui aura lieu à Strasbourg du 9 au 11 mai: les jeunes et l’emploi, la révolution digitale, le futur de l’UE, le développement durable et les valeurs européennes.

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Quatre des principaux partis politiques français présentant une liste pour les élections européennes ont signé une tribune dans Le Huffington Post appelant France Télévisions à diffuser le débat européen qui aura lieu le 15 mai prochain et qui opposera les principaux candidats à la présidence de la Commission européenne. Dans cette tribune intitulée « France Télévisions ne doit pas censurer le débat européen », la tête de liste des Européens pour l’Île-de-France, Marielle de Sarnez, la candidate du Parti socialiste dans l’est Catherine Trautmann, le candidat à la présidence de la Commission européenne des Verts européens, José Bové et Constance Le Grip, candidate de l’UMP en Île-de-France, demandent à France Télévisions de diffuser le débat parce que « l’information sur l’Europe et la promotion du débat démocratique font partie du coeur de ses missions et de son cahier des charges ». Ils soulignent que « l’on ne peut pas décider par avance que les Français ne sont pas intéressés par l’Europe alors qu’on ne leur a jamais proposé un vrai débat « européen » et mettent en avant l’impact qu’aura ce scrutin, à la différence des précédents, sur la désignation du prochain chef de l’organe exécutif européen, la Commission européenne.

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L’alliance eurosceptique, dans le cadre de sa campagne aux européennes, a fait étape au Théâtre Augusteo de Naples le 28 avril 2014. Elezioni Europee, Meloni ed Alemanno a Napoli: « Puntiamo sul Sud »
„Giorgia Meloni et Gianni Alemanno, personnalités très attendues, ont essentiellement débattu de la situation économique en Italie et des actions du Gouvernement Renzi. L’argument phare de leur campagne concerne la place de l’Italie dans l’Union européenne: « l’Italie doit être respectée. Personne ne doit désormais nous donner des leçons et diriger nos actions ». Cette alliance joue donc la carte populiste, et se déclare pro « mezzogiorno » (Sud), dans une Italie toujours plus affaiblie par les antagonismes Nord/Sud.
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A chaque élection européenne, aidée des meilleurs experts, la Fondation Robert Schuman vous propose des analyses complètes et détaillées des élections en Europe – des pays qui la composent comme de ses voisins – et contribue ainsi à une meilleure connaissance de la vie citoyenne.

A cinq semaines du scrutin, une analyse exclusive mettra en lumière les forces politiques en présence, les thèmes majeurs de la campagne pour les principaux pays et les enjeux pour le futur de l’institution.

Une synthèse des études d’opinion (J-30) sera également présentée.
La discussion qui suivra tentera d’apporter des éléments de réponse aux questions suivantes :

• Quelles sont les tendances majeures de la campagne au sein des 28 ?
• 25 mai, « Une grande coalition » sur le modèle allemand ?
• Un scrutin marqué par « une » extrême droite européenne ?
• Quel sera l’impact des eurosceptiques sur le futur PE ?

  Discussion accueillie par l’Ambassadeur Philippe Etienne, à la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne (14 place de Louvain, 1000 Bruxelles, métro/tram : Parc) avec Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman.

La conférence sera suivie d’un cocktail

Inscription obligatoire : bruxelles@robert-schuman.eu
Contact : Charles de Marcilly, Fondation Robert Schuman – www.robert-schuman.eu
Tel : 32 2 502 47 13

Le tout premier débat télévisé entre les quatre principaux candidats à la présidence de la Commission européenne pour la législature 2014-2019 a été organisé au sein de l’Université de Maastricht le 28 avril 2014 de 19h à 20h30 (heure locale). Jean-Claude Juncker (PPE), Martin Schulz (S&D), Guy Verhofstadt (ADLE) et Ska Keller (PVE) ont débattu pendant 90 minutes sur les sujets européens tels que la montée des euroscepticismes, la lutte contre l’abstention, mais également leurs projets pour l’Europe dans les domaines économique, social, énergétique et en matière de politique étrangère. Le débat s’est déroulé devant 700 jeunes et a été retransmis en 13 langues par le biais d’Euronews. Tout comme les étudiants présents dans la salle, les internautes avaient la possibilité de poser leurs questions aux candidats via Twitter avec le hashtag #EUdebate2014. D’après le journaliste qui sélectionnait ces questions, plus de 10 000 tweets à la minute étaient envoyés pendant le débat. 

382 millions de citoyens issus des 28 Etats membres de l’Union européenne sont appelés aux urnes du 22 au 25 mai prochain pour renouveler le Parlement européen dont le siège est à Strasbourg, seule instance européenne à être désignée au suffrage universel direct. Les Pays-Bas et le Royaume-Uni voteront le 22 mai, l’Irlande le 23 mai ; la Lettonie, la Slovaquie et Malte le 24 mai. La République tchèque se rendra aux urnes les 23 et 24 mai ; l’Italie les 24 et 25 mai. Les 20 autres Etats membres désigneront leurs députés le 25 mai. Au total, 751 parlementaires seront élus pour 5 ans lors de ce scrutin alors que l’Assemblée de Strasbourg compte actuellement 766 membres. L’Allemagne est le pays qui compte le plus grand nombre de parlementaires (99) mais également auquel le traité de Lisbonne en fait perdre le plus (96, -3). La Roumanie, la Grèce, la Belgique, le Portugal, la République tchèque, la Hongrie, l’Autriche, la Bulgarie, l’Irlande, la Croatie et la Lituanie perdront chacun un député. Les autres Etats membres conservent le même nombre d’élus. Le nombre minium d’élus est de 6 députés (Malte, Chypre, Estonie, Luxembourg).
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Le journal espagnol El Pais a publié le 27 avril un sondage sur les prévisions de vote des Espagnols pour les élections européennes. Il en ressort principalement que seuls 43% des Espagnols iront voter lors du scrutin européen, alors que la participation avait atteint 46% en 2009. Par ailleurs, le journal indique que le Parti populaire (PP), le parti au pouvoir, et le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), son principal opposant, sont au coude à coude pour ces élections: selon ce sondage de Metroscopia / EL PAÍS, le PP obtiendrait 32,6% des voix tandis que le PSOE en obtiendrait 32,2%. Ces deux partis arrivent néanmoins loin devant les autres listes se présentant pour les élections européennes, puisque la troisième liste, une coalition de partis de gauche, obtiendrait 12% des voix.
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Listes se présentant aux élections européennes en Espagne

A un mois des élections européennes, l’agence fédérale pour l’éducation civique (Bundeszentrale für politische Bildung) a créé, en partenariat avec le journal allemand Die Zeit, un questionnaire afin d’aider les électeurs allemands à faire leur choix pour les élections européennes. Après avoir travaillé avec les partis politiques se présentant aux élections européennes, le journal propose aux lecteurs de répondre à des questions sur l’Union européenne (Euro, politique étrangère, politique énergétique, crise financière, élargissement…). En fonction de leurs réponses, le journal établit ensuite un rapprochement avec les programmes des partis et indique, en pourcentage, à quel point les idées que l’on défend sont proches des programmes électoraux de ces partis. Ce genre d’initiative, que l’on retrouve dans de plus en plus de pays européens, permet de rapprocher des citoyens les questions européennes et de les inciter à aller voter pour défendre leurs idées alors que les élections européennes sont celles où les citoyens de tous les pays s’abstiennent le plus: en Allemagne, seuls 43,3% des citoyens allemands étaient allés voter aux élections européennes de 2009.
Faire le test (en allemand)

Des membres du parti conservateur britannique ont  créé un nouveau parti, appelé ‘4 Freedoms Party (UK EPP)’ (le parti des quatre libertés, UK PPE). Leur but est de recréer le lien entre le Royaume-Uni et son influence européenne, en commençant par retourner au sein du Parti Populaire Européen. Dans une interview à Euractiv, Dirk Hazell explique que le but de ce nouveau parti est d’offrir une alternative pour les pro-européens de droite au Royaume-Uni qui ne se reconnaissent plus dans la politique européenne du parti Conservateur.

Vers le site de 4 Freedoms Party (UK EPP)
Vers l’article de Euractiv

Un sondage réalisé par la Radio Télévision Belge Francophone (RTBF) et le journal La Libre Belgique publié dans ce dernier le 24 avril 2014 révèle que les belges plébiscitent l’ancien Premier ministre et président de l’Alliance des Démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE) Guy Verhofstadt pour prendre la tête de la Commission européenne. Ce libéral flamand est plus populaire à Bruxelles et en Wallonie qu’en Flandre, où il recueille respectivement 47%, 43% et 25% d’opinions favorables. Ainsi, 33 % des personnes interrogées, toutes régions confondues, souhaiteraient le voir à la tête de l’exécutif européen. Plus étonnant, il a trois fois plus d’opinions favorables chez les sympathisants PS que Martin Schulz (qui convainc 16 % des rouges wallons et 13 % des Bruxellois) et séduit les électeurs du Centre Démocrate Humaniste (CDH) (56 % à Bruxelles, 54 % en Wallonie, contre 12 et 20 % pour Jean-Claude Juncker). Pour la Belgique, Guy Verhofstadt serait en tête avec 33% de ssuffrages pour l’ADLE, suivi de Jean-Claude Juncker avec 10% pour le Parti Populaire européen (PPE), de Martin Schulz avec 6% pour le Parti Socialiste européen (PSE), de Franzizska Keller et José Bové avec 3% pour les Verts européens et d’Alexis Tsipras avec 1% pour la Gauche européenne. 42% n’ont toujours pas choisi leur candidat et 4% ne choisissent pas les candidats mentionnés. Ce résultat belge ne semble cependant pas présager du résultat suite aux élections européennes du moi de mai.

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