D’après un sondage réalisé par l’institut Herzmann & Data Collect, publié le 16 mai 2014, la participation aux élections européennes du 25 mai 2014 s’élèverait à 29,6%. Plus des deux tiers de la population (70,4%) n’ira donc pas aux urnes alors que les partis pro-européens mènent dans les sondages. En effet, tant le parti de centre droit créé en 2011 ANO, que le parti TOP 09, affilié au PPE ou encore le parti du Premier ministre au pouvoir, le ČSSD défendent une ligne pro-européennes et sont en tête des intentions de vote avec respectivement 20,1%, 14,2% et 12,5% des voix. Cette dernière formation politique est suivie de près par le parti communiste de Bohême et de Moravie (KSCM) qui obtiendrait 12,2% des voix. Le principal parti eurosceptique, qui était la première force politique de la République tchèque au Parlement européen, l’ODS, est lui en 6e position dans les intentions de vote avec 7,2%.

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Accéder à la liste des formations se présentant aux élections européennes en République tchèque

D’après un sondage réalisé par l’institut de sondage Sigma Dos et publié par le quotidien de centre-droit El Mundo, les grands partis (PP et PSOE) seraient en recul pour les élections européennes, en faveur des petites formations. Ainsi, le Partido Popular du Premier ministre Mariano Rajoy, au pouvoir depuis 2011, remporterait 21-22 sièges, contre 24 en 2009, tandis que le PSOE reculerait nettement en passant de 23 à 15-16 sièges. Cette baisse se traduirait par une hausse des intentions de vote pour les petites formations comme la Gauche plurielle qui obtiendrait 6 sièges, contre 2 actuellement pour sa principale composante la Izquierda unida) ou le parti centriste UPyD, qui ne disposait que d’un seul député au Parlement européen et qui pourrait obtenir 3-4 sièges pour la prochaine mandature. Par ailleurs, le parti Podemos, créé en 2014, devrait obtenir 1 à 2 sièges.

Accéder au sondage (en espagnol)
Consulter la liste des formations se présentant aux élections européennes en Espagne

Le quotidien britannique The Telegraph, journal plutôt eurosceptique, a mis en ligne un quiz permettant à ses lecteurs de tester leurs connaissances sur l’Union européenne. Le test est composé de quinze questions générales, allant de l’hymne européen à des anecdotes sur les négociations des traités fondateurs de l’Union européenne. Une fois que vous aurez fait ce test, comparez vos résultats avec ceux obtenus en faisant celui créé par la Fondation Robert Schuman pour les élections européennes!

Faire le test du Telegraph (en anglais)
Faire le test de la Fondation (en français)

D’après un sondage effectué entre le 5 et 7 mai, par Ninamedia et Mladina Alterative Evrope en Slovénie, le parti Démocrate Slovéne, affilié au PPE, avec en tête de liste un actuel député du Parlement européen Milan Zver, serait en tête pour les élections européennes du 25 mai prochain, avec 22,1% des personnes qui voteront certainement. La coalition Nsi in SLS (Nouvelle Slovénie-partie chrétien populaire NSI ) et Slovenska ljudska stranka SLS (Le Parti Populaire Slovène), affilié aussi au PPE, se retrouverait, toujours selon ce sondage, en deuxième position avec un pourcentage de 17,9 de voix. Les sociaux démocrates, avec en tête de liste Igor Luksic et affilié au PSE arriverait qu’en quatrième position avec 8,3% de voix même résultat pour la liste « Concrètement » de Jelko Kacin, précedés par la liste de Igor Soltes « J’y crois! » avec 10,4% de voix. La Slovénie disposera de 8 sièges au Parlement européen.

Dans le cadre du partenariat établi entre le Parlement européen et l’institut de sondages TNS Opinions, le Parlement européen a publié les derniers résultats, à 10 jours des élections européennes. Alors que le PPE et le PSE étaient au coude à coude pendant toute la campagne, l’écart se creuse entre les deux grands partis du Parlement européen. Ainsi le PPE devrait-il obtenir 29,43% des voix, soit 221 sièges, à l’échelle de l’Union européenne tandis que le PSE devrait obtenir d’après ce sondage 25,83% des voix, soit 194 sièges. La troisième force politique du Parlement européen devrait être, en l’état actuel des chose, l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE) qui obtiendrait au niveau européen 8,26% des voix, soit 62 sièges. Les Verts devraient, quant à eux, obtenir 6,92% des voix, soit 52 sièges, la Gauche unitaire européenne devrait en obtenir 5,99%, le groupe Europe libertés démocratie devrait en obtenir 33 avec 4,39% des voix et les partis non affiliés devraient obtenir, ensemble, 5,06% des voix, soit 38 sièges. Les autres listes se présentant devraient obtenir ensemble 8,26% des voix et 62 sièges.

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Alors que le scrutin européen du 25 mai doit connaître un taux d’abstention record dans la majorité des pays de l’Union européenne, une initiative a été lancée par les jeunes socialistes suédois pour inciter les électeurs européens à aller voter aux élections européennes, à la fois pour lutter contre l’abstention et la montée des partis populistes en Europe. Intitulée #NeverForgetToVote, cette initiative repose sur la vidéo d’un homme manipulant de vieilles photos et rappelant que l’on ne peut pas oublier le passé, car « lorsque l’on oublie l’histoire se répète ». Le message que veut faire passer l’homme est clair: « partout en Europe, les partis d’extrême droite gagnent du terrain et si nous ne faisons rien, nous n’avons rien compris à l’Histoire ». Or pour Rainer Höss, petit-fils de Rudolf Höss, le commandant du camp d’Auschwitz, l’histoire est importante et il ne peut pas l’oublier: « Mon histoire m’a appris que la démocratie, l’égalité et les droits humains ne peuvent jamais être pris pour acquis, alors n’oubliez jamais de voter. » La vidéo, qui a été mise en ligne sur Youtube le 13 mai, a déjà été vue près de 39 000 fois.

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D’après un sondage effectué par la chaîne télévision allemande ARD et publié le 15 mai, la CDU, le parti de la chancelière Angela Merkel, serait en tête pour les élections européennes du 25 mai prochain. La CDU obtiendrait en effet 37% des voix avec son homologue bavarois la CSU. Le SPD se place quant à lui en deuxième position avec 27% des voix tandis que les Verts et la Gauche obtiendraient 9% des voix. Fait marquant de ce sondage, le parti « anti-euro » allemand Alternative für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne – AfD) obtiendrait 7% des voix lors de ce scrutin. Créé au printemps 2013, ce mouvement plaide en faveur d’une « dissolution ordonnée » de la monnaie européenne. Depuis le début des sondages, les intentions de vote en sa faveur n’ont cessé d’augmenter. Sur les 96 sièges dont dispose l’Allemagne, l’AfD pourrait obtenir environ 6 sièges au Parlement européen avec 7% des voix.

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Retrouvez sur notre site l’intégralité du débat du 15 mai des candidats à la présence de la Commission européenne:  Jean-Claude Junker du Parti Populaire européen, Martin Schulz (actuel président du Parlement européen) représentant le Parti des socialistes européens, Guy Verhofstadt du Parti de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe, Ska Keller des Verts européens et Alexis Tsipras du Parti de la gauche européenne.

A dix jours du scrutin européen qui marquera le début de la 8e législature du Parlement européen, syndicats et mouvements politiques français se mobilisent pour les élections européennes. Leur objectif: lutter contre l’abstention et contre la percée des partis extrêmes comme le Front national. Ainsi le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Xavier Beulin, a-t-il appelé les agriculteurs à se mobiliser contre les « europhobes » en allant voter aux élections du 25 mai. Rappelant l’importance des aides européennes dans la Politique agricole commune (PAC), il a indiqué qu’il s’agissait de « préserver les ressorts et leviers essentiels d’une alimentation de qualité, de produits sécurisés, d’une traçabilité exemplaire et bien sûr d’une diversité de productions uniques au monde. » Par la PAC, l’Europe est « première sur bien des podiums mondiaux » d’après Xavier Beulin, et c’est sans compter sur le fait que la France en est la première bénéficiaire. De son côté, le Mouvement unitaire progressiste (MUP) du sénateur Robert Hue  a appelé à voter blanc le 25 mai, pour faire « face à l’emprise libérale et au diktat des marchés, mais aussi aux postures nationales étroites, (…) à l’insuffisance de l’offre politique et aux risques populistes et d’extrême droite ». Comme le rappelle le MUP, le vote blanc sera pris en compte pour la première fois lors de ces élections et il « constitue désormais un acte civique » et sera « porteur de la volonté de construire une Europe solidaire, écologique et utile à la paix dans le monde ».

Lire le communiqué du MUP
Lire la lettre du président de la FNSEA

Alors que la première vente aux enchères d’obligations de la dette grecque en quatre ans s’est récemment tenue, et alors que l’économie grecque s’apprête à renouer avec la croissance cette année, le Premier ministre Antonis Samaras pourrait se diriger rasséréné vers les élections européennes. Cependant, plus de la moitié des jeunes demeure toujours sans emploi dans le pays et les électeurs ne sont pour l’instant pas prêt de créditer Samaras pour les changements positifs à venir. « La crise de l’Euro semble être terminée, mais ses causes n’ont pas dépéri », a déclaré l’ancien Premier ministre Costas Simitis du PASOK, le parti socialiste qui domine la scène politique grecque depuis trois décennies. Devancé par la Nouvelle Démocratie et SYRIZA, le groupe d’opposition qui a rejeté les plans de sauvetage, la plus grande menace pour le gouvernement peut être le volte face des membres de la coalition du PASOK. Ce dernier parti est descendu à la 6ème place avec 5,5% des voix selon un récent sondage. Il s’agit pour les électeurs de punir le gouvernement et par ricochet le parti politique qu’ils estiment à l’origine de la crise économique de leur pays. En effet, selon un sondage de Kapa Research, réalisé entre le 6 et le 9 mai sur 1149 personnes, et publié de 10 mai, tandis que le PASOK chute à la 6ème place, Syriza devance la Nouvelle Démocratie avec 23% contre 21%.

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