Nouveau sondage réalisé en Grèce, avril 2014

Alors que le pays connait, entre autres, une sixième année consécutive de récession (depuis 2008, le PIB grec s’est contracté de 25 %), les électeurs grecs sont appelés à élire 21 eurodéputés (contre 22 en 2009). Selon Kapa Research, l’Aube dorée serait le 3e parti aux élections européennes avec 7,9% derrière Nouvelle Démocratie (23%) et Syriza (22,4%). A noter que le chef de l’Aube dorée, Mr. Michalolikos, est en prison. Le scrutin européen, qui se déroule au même moment que des élections locales, devrait confirmer le changement radical du paysage politique grec observé depuis les deux scrutins législatifs de 2012. Syriza devrait, en effet, confirmer qu’il supplante le PASOK à gauche. Quelques doutes subsistent sur la présence ou non d’Aube Dorée (dont 6 des 18 députés dorment en prison) mais un nouveau mouvement, baptisé Aube Nationale, pourrait voir le jour en cas d’interdiction d’Aube Dorée. Voir le sondage

Le parti populaire européen en tête dans les sondages

Le site PollWatch2014.eu, qui recense les sondages produits dans les Etats membres de l’Union européenne pour l’élection du Parlement européen, a publié le 16 avril sa dernière estimation des résultats des élections. D’après ses projections, le groupe du Parti populaire européen (PPE) obtiendrait 222 sièges sur 751 (soit une baisse de 53 sièges) et le groupe des Socialistes et Démocrates (S&D) obtiendrait 209 (contre 194 actuellement). Par ailleurs, les libéraux du groupe ADLE auraient 60 sièges (contre 85 actuellement), les Verts auraient 38 sièges (contre 56 actuellement) et la Gauche européenne obtiendrait 53 sièges (contre 35 actuellement). Pour les eurosceptiques de droite, les Conservateurs et réformateurs européens obtiendraient 42 sièges (contre 58 actuellement), le groupe « Europe libertés et démocratie » obtiendrait 34 sièges (contre 32 actuellement) et les Non Inscrits auraient 93 sièges contre 31 actuellement. Si d’après ce sondage les Non Inscrits constitueraient la 3e force politique du Parlement européen, PollWatch rappelle que parmi les Non Inscrits sont également comptabilisées les listes qui n’ont pas encore déclaré d’affiliation à un groupe européen. Accéder au sondage

Politique pour les peuples et contre les lobbys

A l’approche des élections européennes, l’Alliance pour la transparence du lobbying et une réglementation éthique (Alliance for Lobbying Transparency and Ethics Regulation (ALTER-EU)) a lancé une grande campagne de sensibilisation intitulée « Politique pour les peuples, pas pour le profit » visant à sensibiliser les candidats aux élections européennes de mai 2014 à l’opacité du lobbying ayant lieu à Bruxelles et pour les inciter à promouvoir plus de démocratie au sein des institutions de l’UE. Comme ils l’affirment sur leur site internet, leur vision « est que le prochain Parlement européen a besoin de membres qui se lèvent pour les citoyens et la démocratie contre l’excès d’influence du lobbyisme des banques et des multinationales. » En ce sens, ils invitent les citoyens européens à contacter leurs candidats aux élections européennes pour les sensibiliser sur ce sujet. Consulter le site internet de l’initiative…

José Bové plaide pour « davantage d’Europe »

A l’occasion de la conférence de presse organisée pour la présentation de sa liste le 14 avril 2014, José Bové a plaidé pour « davantage d’Europe », tout en accusant la présidente du Front National, Marine Le Pen, de mentir aux électeurs sur la question européenne. José Bové a ainsi mis en avant que la campagne européenne de 2014 doit être l’occasion de « battre en brèche les idées toutes faites » et les « contre-vérités et les mensonges assénés à longueur de jour ». En ce sens, il a notamment mis en garde contre une sortie de l’Euro, indiquant que le coût de la vie augmenterait de 20 à 30% et qu’il causerait la perte, pour la France, de tous ses liens économiques. Lire la suite…

100 000 portes pour lutter contre l’abstention

Le Mouvement des Jeunes Socialistes a annoncé dans un communiqué le 14 avril 2014 le lancement d’une grande campagne de porte à porte pour lutter contre l’abstention des jeunes lors du scrutin européen de mai 2014. Le MJS rappelle ainsi qu’en 2009, 70% des jeunes en âge de voter ne s’étaient pas rendus aux urnes alors qu’ils représentent aujourd’hui 18% des inscrits sur les listes électorales.

Communiqué du MJS

Débats européens à la Fnac de Strasbourg

La Fnac de Strasbourg organise les 15 et 16 avril un cycle de débats en partenariat avec France Bleu Alsace sur les élections européennes. Les intervenants seront, le 15 avril, José Bové, député européen, candidat d’Europe-Ecologie Les Verts dans le Sud-Ouest et candidat à la présidence de la Commission européenne des Verts européens, Jean-Marie Cavada, député européen et vice-président du Nouveau-Centre et de l’Union des Démocrates et Indépendants et Michel Devoluy, économiste. Le 16 avril, Yannick Jadot, député européen d’EELV débattera avec Corinne Lepage, députée européenne et présidente du Parti Cap21, en présence de Guillaume Klossa. Informations pratiques…

En Pologne, la sécurité devient le premier enjeu des élections européennes

La crise ukrainienne amène le parti du Premier ministre polonais Donald Tusk, la Plateforme Civique (PO), à diriger sa campagne pour les élections européennes sur le thème de la sécurité. « Tusk met en avant la question de la sécurité de la Pologne, bien ancrée au sein d’une Europe forte et unie », indique à l’AFP le politologue Edmund Wnuk-Lipinski. Cette approche semble bénéficier au PO: sa dynamique s’est améliorée dans les sondages face à son adversaire, le parti Droit et Justice (PiS). Dans un pays dont les esprits sont encore très marqués par un demi-siècle d’occupation soviétique, les avantages d’une telle stratégie sont tels qu’Eryk Mistewicz conclut, dans la même dépêche AFP : « plus la situation en Ukraine sera compliquée et difficile, meilleur sera le résultat de PO ».

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Débat entre Jean-Claude Juncker et Martin Schulz

Les candidats des deux grandes familles politiques européennes (le PPE et le PSE) pour la présidence de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker et Martin Schulz, ont débattu lors de leur premier face-à-face télévisé le 9 avril 2014 organisé par la chaîne de télévision France 24 et la radio RFI. Les deux hommes ont reconnu que la crise n’était pas terminée, que la discipline budgétaire était nécessaire, que l’une des priorités devait être l’emploi des jeunes, qu’il fallait faciliter l’accès aux crédits pour les PME et que l’Europe devait lutter contre l’immigration illégale.

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« Les européens » présentent leur projet pour les élections

« Les européens », nom des listes présentées par le rassemblement UDI/Modem, ont présenté leur projet pour élections européenne de 2014. Le projet s’articule autour de trois grands axes : l’emploi d’abord , qui reposerait sur une stratégie industrielle de l’innovation, une convergence à 18, un contrat d’apprentissage européen et une révolution écologique européenne ; la protection ensuite , à partir de la gestion des frontières et de l’immigration, des partenariats avec des pays africains, la protection des libertés publiques et le développement d’une capacité d’intervention diplomatique et militaire ; et enfin la démocratie, avec l’élection d’un président de l’Union européenne au suffrage universel direct, le renforcement de la participation citoyenne et l’arrêt de la politique d’élargissement.

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« Rompre et refonder l’Europe », programme du Front de gauche pour les européennes

Le 8 avril 2014, le Front de gauche (FG) est parvenu à un accord pour les élections européennes et a adopté son programme « Rompre et refonder l’Europe ». Le Front de gauche est composé, notamment, du Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon et du Parti communiste français (PCF). PG et PCF ont chacun trois têtes de liste, ensemble, la troisième composante du FG, en obtient une. Jean-Luc Mélenchon sera ainsi tête de liste dans le Sud-Ouest, Corinne Morel-Darleux (PG) dans le Centre et Gabriel Amard (PG) dans l’Est. Les têtes de liste se retrouveront le 11 avril au soir dans une rencontre avec Alexis Tsipras, leader du Syriza (gauche radicale), principal parti d’opposition grec et candidat a la présidence de la Commission européenne, lors du meeting de lancement de campagne des européennes.

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