Le leader de l’Ukip Nigel Farage a annoncé le 24 juin le changement de nom de son groupe au sein du Parlement européen, l’Europe de la liberté et de la démocratie directe sera le nouveau nom. Nigel Farage et Giuseppe Grillo en Italie, chef de file du Mouvement 5 étoiles, ont formé une alliance eurosceptique au Parlement au début du mois de juin. Dans la nouvelle législature, UKIP aura 24 sièges et le Mouvement 5 étoiles de Giuseppe Grillo aura 17 sièges.
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Le 24 juin 2014, le groupe des Verts/ALE du Parlement européen a élu à l’unanimité Ulrike Lunacek comme la candidate du groupe à la présidence du Parlement européen. Dans son discours de remerciement, Ulrike Lunacek a indiqué que sa candidature était une alternative à la Grande coalition (PPE-S&D) et par sa volonté de lutter contre les tractations que les gouvernements mènent en coulisses pour les principaux postes des institutions de l’UE. L’eurodéputée autrichienne a ainsi souligné que Les Parlementaires européens ne devraient pas tolérer la moindre ingérence dans les processus démocratiques du Parlement européen. »
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Les Parlementaires européens ne deraient pas tolérer la moindre ingérence dans les processus démocratiques du Parlement européen.
Les partis avaient jusqu’à lundi 23 juin pour s’enregistrer en tant que groupe parlementaire pour la première session du nouveau Parlement européen, prévue le 1er juillet. Suite à un vote européen marqué par une poussée des eurosceptiques dans de nombreux pays européens, leurs leaders politiques ne se sont pas mis d’accord afin de créer un nouveau groupe politique. Le Vice-président du Front National, Florian Philippot a ainsi confirmé que le Front National n’a pas réussi à rassembler assez de partis eurosceptiques provenant de pays différents pour former un nouveau groupe politique.
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Pierre Fauchon, Sénateur honoraire et Membre du comité scientifique de la Fondation, publie une tribune intitulée « Un nouvel espoir pour l’Europe ». Il constate que « les partisans de l’Union restent largement majoritaires au Parlement et que, pour la première fois de l’histoire, un chef de l’Exécutif européen a été désigné (in)directement par l’ensemble des citoyens européens ». Pierre Fauchon estime que la nomination probable à venir de Jean-Claude Juncker « restera le fait majeur de cette élection, parce qu’il s’agit d’un pas en avant, peut-être décisif, pour la construction européenne ».
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Au lendemain des élections du Parlement européen des 22-25 mai 2014, quel avenir pour les Européens ? Quelles perspectives pour l’Union européenne ? Alors qu’au plus fort de la crise de l’euro, certains prédisaient la disparition de la monnaie unique européenne, voire même la désintégration pure et simple de l’Europe, qu’en est-il, à un moment où la sortie de crise semble se confirmer ? Les Européens se montrent particulièrement préoccupés pour l’avenir. Une très large majorité d’entre eux sont ainsi convaincus que la vie de la jeune génération sera plus difficile que la leur. L’Europe doit donc se préparer pour faire face aux principaux défis de demain. Comment ? En mettant en avant les atouts existants, et surtout en améliorant les points faibles. Plusieurs éléments pourraient avoir une influence positive sur la manière dont les Européens envisagent l’avenir : l’amélioration de la situation économique, d’abord. Mais également les changements qui devraient intervenir dans les institutions européennes à la suite du dernier scrutin.
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Le groupe GUE/NGL a publié la liste définitive des membres du groupe pour la législature 2014-2019 du Parlement européen. Le groupe revendique 52 députés européens, soit 17 de plus que lors de la précédente législature, et annonce également une parité parfaite parmi ses membres avec 26 femmes et 26 hommes. Avec 52 députés, le groupe GUE/NGL se place cinquième en termes d’effectifs au sein du Parlement européen, devant les Verts et derrière l’ADLE.
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Nigel Farage, leader du parti britannique UKIP et président du groupe Europe libertés démocratie (EFD) a annoncé que son groupe serait bien formé au Parlement. En effet suite au ralliement de l’eurodéputé Front National Joëlle Bergeron, ayant tourné le dos à Marine Le Pen, il réunit les 7 nationalités et 25 élus exigés pour maintenir son groupe. Le groupe EFD était en difficulté suite aux départs d’anciens alliés. Le groupe EFD compte aujourd’hui 48 membres de 7 nationalités différentes.
Vers l’article d’Euractiv
Guy Verhofstadt, ancien premier ministre belge et candidat à la tête de la Commission européenne pour le groupe des libéraux (ALDE) a été réélu à présidence du groupe au Parlement le 17 juin 2014.
Lien du site du groupe ALDE
Le 18 juin 2014, Martin Schulz, ancien président du Parlement européen a été réelu à la tête de l’alliance progressiste des socialistes & démocrates au Parlement lors de la réunion du groupe à Bruxelles. Cela permettra au groupe S&D de peser dans les négociations pour la nomination et l’élection du futur président de la Commission. Il a ainsi déclaré suite à son élection: « Le Groupe S&D est le deuxième plus grand groupe politique au Parlement et, ensemble, nous défendons une Europe différente, plus juste et plus sociale. Nous allons poursuivre notre lutte contre l’austérité sévère appliquée au sein de l’UE et nous mettrons également l’accent sur la lutte contre l’évasion fiscale. » Il demande également au Conseil européen de donner à Jean Claude Juncker un mandat pour la présidence de la Commission européenne.
Le communiqué de presse du groupe S&D
57 ans après le traité de Rome, alors que l’Europe a connu sa première grande crise économique et financière et à l’issue d’élections européennes qui ont officialisé un doute envers la construction communautaire, le débat est ouvert sur le rôle et le fonctionnement des institutions européennes. 2014 est l’année du renouvellement du Parlement, de la Commission, des responsables chargés d’animer le Conseil européen et la diplomatie européenne. Un consensus s’est établi sur la nécessité de les adapter à un nouveau contexte international. L’Union ne peut rester sans réponse aux attentes croissantes à son endroit, sous peine de voir remis en cause le sens même de son existence.
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